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écologiz'ons nous !

17 août 2015

San Francisco, la ville du Zéro Déchet !

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Aujourd'hui lumière sur la ville de San Francisco. Pourquoi me demanderez vous ? Et bien tout simplement parce que San Francisco est sur le point de devenir la ville du Zéro Déchet ! Comment a t-elle réussi cela ? Combien cela lui coûte t-il ? Par quels moyens la municipalité arrive t-elle à faire jouer le jeu du recyclage à la population de cette énorme ville d'environ 843 000 habitants ? Réponses tout de suite :

 

A l'origine, la municipalité de San Francisco décrétait le 30 septembre 2002 vouloir atteindre l'objectif du Zéro déchet d'ici 2020. Et cette année, celle-ci à atteint 80% de son objectif. D'abord, le Zéro déchet qu'est ce que c'est ? Cela signifie 100% des détritus recyclée ou compostés et non pas envoyés en décharge ou à l'incinérateur comme on le fait habituellement. Comment peut-on y parvenir, concrètement ? Et bien, pour cela la municipalité a déployé un véritable arsenal législatif :

- L'obligation de recycler au moins 65 % des débris de la construction (béton, métal, bois...) en les amenant dans un des centres agréés par les services municipaux
- La ville oblige ses services à imprimer systématiquement les documents recto verso et à mettre en commun leurs surplus de fournitures pour éviter les gaspillages.
- L'usage de polystyrène est interdit pour toute boîte contenant de la nourriture. Magasins, restaurants et services municipaux doivent désormais utiliser des contenants recyclables ou compostables.
- La ville s'engage à n'utiliser que des matériaux recyclés pour des travaux publics tels l'asphalte, les trottoirs, les gouttières ou encore les fondations des bâtiments.
- Les sacs plastiques sont interdits dans les supermarchés et les pharmacies au profit de sacs en papier ou en plastique compostable
- La mairie interdit à ses services d'acheter des bouteilles d'eau en plastique pour leur préférer l'installation de fontaines.
- Le recyclage et le compostage sont obligatoires pour tous les habitants de la ville.

 

Petit à petit, les habitants et les commerces se sont mis au pas, recyclant et compostant dès que cela était possible. Pour cela, un système de trois poubelles a été installé : verte pour le compostage, bleu pour le recyclage et noire pour le reste des déchets. Afin d'inciter tout le monde à utiliser au mieux ce système, San Francisco à fait en sorte que les charges pour la poubelle noire (non recyclable) soit beaucoup plus chère que les deux autres, ainsi pour réduire la facture il vaut mieux préférer deux grandes poubelles verte et bleu remplies qu'une noire. Ingénieux, non ?

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Mais la plus grande réussite de San Francisco réside dans le fait que ce système ne lui coûte pas cher, bien au contraire, puisqu'il a permis de créer 176 emplois au sein de Recology, la coopérative chargée de la collecte des ordure de la ville et de produire 650 tonnes de compost vendu aux agriculteurs de la région.

 

Et il n'y a pas que la municipalité qui gagne de l'argent grâce à ce système ! Si l'on en croit les hôtels et restaurants de la ville, le compostage des restes des repas servit quotidiennement aurait permis de faire baisser de plusieurs millier de dollars par an le coût du ramassage de leurs ordures ! Et c'est tout un cycle qui s'installe puisque, de ces repas est fabriqué du compost qui est revendu aux agriculteurs de la région qui, en retour, produisent plus et en meilleure qualité pour fournir les restaurants et hôtels en produits frais.

 

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De plus, selon ces agriculteurs, avec ce compost on multiplie pendant des dizaines d'années la capacité de stockage du carbone du sol et donc, cela permettrait à l'agriculture, responsable de beaucoup des émissions de gaz à effet de serre, de contribuer à résoudre la crise du réchauffement planétaire, sans trop bouleverser les modes de vie.

 

Que des points positifs, je trouve, dans tout ce système. Il suffit de montrer le bon exemple et de savoir guider les gens vers l'ère du Zéro Déchet. En espérant sincèrement que les villes françaises franchissent le pas bientôt...

 

 

Sources : Le Monde et L'Express

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11 août 2015

La salade de l'espace !

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Ça y est, c'est officiel, des humains ont mangés pour la première fois de la nourriture produite et récolté dans l'espace. Mesdames et messieurs, la première salade extraterrestre ! Lundi 10 août, les six astronautes de la station spatiale internationale (ISS) ont pu déguster une laitue rouge (désinfecté avec des lingettes citronnées, miam!) accompagnée d'une goutte d'huile d'olive et de vinaigre balsamique. Si cet « événement » peut prêter à sourire, il n'en reste pas moins important car jusqu'à présent les produits frais n'existaient pas dans l'espace. En effet, bien que certaines denrées poussent déjà dans l'espace depuis un moment, elles n'avaient jusqu'à présent jamais été consommées et cela ouvre de grande perspectives comme les voyages longues durées vers Mars par exemple.

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Pour faire pousser ces légumes, les chercheurs ont installés des serres équipés de LED (qui ne gaspillent pas d'énergie en produisant de la chaleur) qui envoient la lumière nécessaire aux plantes aux différents moment de leur croissance. La technologie permet aussi de détecter la présence d’une feuille et ainsi allumer que les LED nécessaires pour elle. En tout, le système fait économiser 60% d’énergie.

A quand le mini potager sur Mars ?

 

 

Sources et photos : « Les astronautes dégustent le première légume de l'espace » Courrier international du 10/08/2015 et « La salade de l'espace fait déjà du bien sur terre » de übergirmo du 11/08/2015.

10 août 2015

La ruche qui dit oui !

J'aimerais aujourd'hui vous présenter La ruche qui dit oui ! Alors, qu'est ce que c'est exactement ? La ruche qui dit oui ! Est une entreprise française fondée en 2010 qui développe et met à la disposition des agriculteurs-producteurs et des artisans une plate-forme Internet destiné à la vente en circuit court de leur production agricole alimentaire et agroalimentaire.

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Qu'est ce qu'une ruche ? Une Ruche, c’est simplement un regroupement de consommateurs et de producteurs locaux animé par un responsable. Les produits ne sont pas tous issus de l’agriculture biologique, mais sont d’une agriculture locale, souvent familiale, ou d’artisans locaux.

OK, mais comment ça fonctionne ? Le fonctionnement est simple : un particulier, une entreprise ou une association ouvre une Ruche dans un local ou à son domicile. Dès lors qu’il a regroupé 4 producteurs et au moins 50 consommateurs, la Ruche peut commencer son activité. Chaque Ruche qui dit Oui permet à ses membres d’acheter des produits directement aux producteurs sur Internet, avec paiement en ligne. Chaque semaine, ou tous les quinze jours, les producteurs proposent leurs produits locaux et de saison à la vente : des fruits et des légumes, du fromage, de la viande, du pain, des jus, des soupes, etc. Sur le site de la Ruche qui dit Oui, chaque consommateur dispose alors de 6 jours pour faire sa sélection. Le jour de la livraison, munis d’une cagette et d’une feuille A4 récapitulant leur commande, les consommateurs n’ont plus qu’à récupérer leurs produits auprès des producteurs au lieu fixé. les consommateurs restent ici libres de commander ou non à chaque vente et choisissent les produits et les quantités qu’ils veulent. Le système permet une grande flexibilité : il n’y a pas de minimum d’achats, pas d’abonnement et pas d’engagement ! Simplement, chaque producteur ne fait sa livraison que si elle atteint le montant minimum qu’il a préalablement déterminé, seuil pour que sa livraison lui soit rentable.

Carte des ruches créées en France

 

Je vous met en plus le lien vers une petite vidéo tirée de l'émission Zone Interdite du 5 janvier 2015 qui montre bien le fonctionnement d'une ruche : lien

 

10 août 2015

Fabriquer son désherbant.

Pourquoi acheter des produits chimiques hors de prix quand on peut s'en fabriquer et pour moins que rien en plus ?

Voici une petite astuce pour se fabriquer du désherbant naturel sans polluer la nature. Rien de simple, il existe plusieurs astuces :

Avec de l'eau de cuisson de vos pâtes, pommes de terre ou de riz. Ou simplement de l'eau bouillante sallée. Vous pouvez également saupoudrer du bicarbonate de soude entre les dalles ou les pierres de votre jardin, il freine la repousse des herbes indésirables.

Ensuite, vous pouvez aussi utiliser le vinaigre blanc pour éliminer les mauvaises herbes. 1 L de vinaigre blance pour un demi litre d'eau, à arroser en fin de journée.

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Pensez également au putrin d'orties : 1Kg d'orties et 10 L d'eau de pluie. Coupez les orties en petits morceaux. Laissez macérer 3 à 4 jours à une température de 18°C. Mélangez une fois par jour.

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Voilà, maintenant vous n'avez plus d'excuse, bon désherbage !

10 août 2015

Les épiceries en vrac, entre révolution et retour aux sources.

Depuis quelques mois en France se développe une nouvelle façon de consommer, plus écologique et avec des produits de meilleure qualité, l'achat en vrac. Avec plus de 350kg par personne de déchets produits par an, il était temps de faire quelque chose. L'achat en vrac semble apporter un début de solution : fini les sacs plastiques, fini les emballages au packaging racoleur, fini le gaspillage alimentaire, désormais il est possible d'acheter ses produits du quotidien sans emballages en libre service.

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Voici l'exemple d'une de ces épiceries : La Recharge, première épicerie sans emballages à avoir ouvert ses portes en France en juin 2014 à Bordeaux. Pour l'ouvrir, les créateurs ont fait appel à la plateforme participative Kisskissbangbang pour les aider dans leur financement et ils ont réussi leur pari !

Alors, concrètement, comment ça marche ?

 

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En plus de réduire les déchets, ce genre d'épicerie en vrac permet de manger plus sain et favorise l'économie locale car elle privilégie les producteurs locaux. La recharge, elle, s’associe à plusieurs dizaines de producteurs du Sud-Ouest. L’épicerie a donc constitué un panel de produits locaux, sains et de saison. Pomme de terre d’Eysines, porc gascon, noix du Périgord, kiwis de l’Adour, vinaigre de Dordogne, lait du Médoc, lessive de Gironde.

 

Oui mais, que peut-on y trouver comme produits exactement ? Plein de choses ! vins, sirops, jus, lait, crème, yaourts, produits frais. Mais aussi biscuits, chocolats, confiseries, oeufs, confitures, miel, riz, céréales, pâtes, charcuterie et autres pâté, brioche, pain, café, thé et fruits et légumes de saison. La Recharge vend également des produits pour la maison : lessive, produits vaisselle, produits d’entretien ou encore savon.

 

Oui mais c'est cher, non ? Pas du tout ! La Recharge achète en gros et sans intermédiaires superflus aux producteurs. Ceci lui permet de pratiquer des prix attractifs. Ainsi, les produits proposés ne seront pas plus chers que dans les supermarchés traditionnels.

 

Quels sont les autres épiceries en vrac qui ont ouvert ? Pour le moment il n'existe que quelques épiceries : La recharge à Bordeaux ; Les 3 ptits pois à Lyon ; La juste dose à Nancy ; Day by Day (franchise) à Versaille, Nantes, Lille, Meudon et Fontenay-le-fleury. Il existe aussi Robuust, the zero waste shop à Anvers, en Belgique.

 

Souhaitons leur une bonne continuation à tous et que cela ait un réel impact sur les consciences et nos déchets.

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9 août 2015

Entreprise innovante : Co-recyclage.

Aujourd'hui je voudrais vous présenter une entreprise basé sur la réduction des déchets grâce au réemploi et la réutilisation.

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Co-recyclage est une entreprise innovante créée en septembre 2013 et considérée comme Leboncoin du gratuit. Le concept est simple : via un site facile d'utilisation, il permet de donner une seconde vie à des objets inutilisés et/ou d'en récupérer gratuitement. L'objectif est de connecter l'offre et la demande de matériaux et d'objets entre particuliers, mais aussi associations et entreprises. Gazinière, hifi, table, ordinateur, matériaux diverses, on trouve de tout sur Co-recyclage en seulement quelques clics.

Comment ça marche ? Pour donner ou obtenir un objet sur le site, il suffit de s'inscrire en renseignant son prénom, son code postal, son adresse mail et d'enregistrer un mot de passe. Pour donner, on rempli une annonce en faisant une description aussi précise que possible avec possibilité de mettre une photo. On renseigne également le lieu où l'objet pourra être récupéré. L'annonce est ensuite validé par l'équipe dans un délai de 6h à 24h. Une fois validée, l'annonce apparaît sur le site et les visiteurs peuvent se manifester pour récupérer l'objet. Pour obtenir un objet que l'on veut, il suffit de cliquer sur le bouton "ça m'intéresse" de l'annonce et d'écrire ensuite un message au propriétaire pour organiser la récupération de l'objet.

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Depuis son lancement, Co-recyclage totalise près de 60 000 utilisateurs, en 2014, pas moins de 150 tonnes de matières y sont passés : 67 par redistribution et le reste par une valorisation dans les filières de recyclage. Et Co-recyclage ne s'arrête pas là car il propose désormais une plateforme complète aux entreprises et collectivités (Co-recyclage pros). De plus, une version anglaise est dans les cartons.

Lien Facebook

7 août 2015

Jardin en permaculture

Voici l'exemple de Joseph Chauffrey, en Seine-Maritime, qui réussi à produire quelques 300kilos de fruits et légumes dans son jardin de 150m2. Comme quoi, ce n'est pas la taille du jardin qui compte ;)

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Alors qu'ils n'y connaissaient rien en jardinage, Joseph et sa compagne ont appris et ont crées au bout de quelques années un potager de 25m2, un verger de 10m2, une marre et une serre. Leur secret ? L'innovation et la patience. Ils ont su optimiser chaque centimètre en s'inspirant de sources bio et de diverses références peu connu comme les jardins créoles (qui fonctionnent grâce à des associations productives entre différentes espèces de plantes).

Mon jardin potager urbain permaculture Avril 2015

Joseph nous explique également qu'il tente de cultiver de manière verticale, avec des courges et des haricots suspendus un peu partout dans le jardin. S'ajoute à cela la culture de légumes perpétuels comme la Livèche (lien), le chou Daubenton et aussi des choux brocolis vivaces ou encore des oignons perpétuels.

Pour le sol, Joseph et sa femme ont opté pour une solution qui commence à se développer : la paille. En effet, la paille a de nombreux avantages, elle demande moins d'eau car elle la retient, elle empêche les mauvaises herbes de pousser et se transforme peu à peu en engrais permettant ainsi d'enrichir le sol. L'anticipation est aussi ce qui lui permet de produire plus, en semant des graines très tôt dans sa maison ou dans des châssis recyclés. Une fois les plants poussés, il les repiquent dans son jardin. Il sème également des graines de légumes juste avant l'hivers pour que les plants végètent plus longtemps et repartent plus vite dès le printemps.

 

Grâce à tout cela, Joseph a produit en 2014, 252kg de fruits et légumes et pense dépasser 350kg pour 2015. Souhaitons lui une bonne continuation !

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(article tiré de "exploit : dans son micro-jardin Joseph produit 300kg de légumes." de T. Schepman sur L'OBS 89 du 27/07/2015)

7 août 2015

Naissance du blog...

Pourquoi ce blog ? Parce que je trouve qu'il est de notre devoir de protéger le monde qui nous abrite; parce que chaque être vivant, Homme ou animal, a le droit de vivre dans un monde sain et d'être en bonne santé; parce qu'on nous fait manger et respirer trop de pesticides et de produits chimiques de notre naissance à notre mort; parce que si personne ne fait rien, cela ne changera jamais.

J'ai donc eu envie de répertorier et de faire partager ici toutes les idées, les astuces et les informations intéressantes à propos de l'écologie et de tout ce que cela englobe afin de faire profiter un large public et, qui sait, toucher quelques consciences.

Parce que notre planète est belle et qu'il n'y a rien de mieux que la nature qu'elle nous offre, protégeons la.

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